Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 12:42

Oups! Je me suis trompée! Je ne sais pour quelle raison, je me suis mise en tête que ton anniversaire était le 18 juillet et c'est lorsque j'ai consulté mon petit agenda que je me suis aperçue que j'avais dépassé la date de ton annif'!

Alors je n'ai pas fait la photo le 13 mais le 16 juillet, à Capri .... et si j'ai l'air d'une clocharde c'est parce que je suis en rando avec au moins 35 degré au soleil! (enfin là c'est la pause, jus de citron pressé, au pays des citrons, c 'est un délice!)

 

voyage en Italie 2012 232

 

Bon anniversaire Corine!!!

Partager cet article
Repost0
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 12:26

Houlàlà, j'ai un méga retard dans mon blog et non ma cop' je ne t'ai pas oublié (et je ne suis pas morte non plus!) et je peux t'assurer que j'ai pensé à toi!

Le 28 juin, sur l'île de Huahine (prononcez Houahiné), j'ai passé mon temps à ramasser des coquillages et faire le tour de l'île en vélo. Enfin! J'ai voulu faire le tour en vélo mais le temps de me poser sur cette plage déserte, de chercher les coquillages, d'écrire ce petit message pour toi et de prendre la photo, le temps avait changé et je me suis retrouvée sous un orage. J'ai du pédaler comme une dingue pour retrouver la route goudronnée et dépasser les nuages orageux ... trempée jusqu'aux os!

 

  P1010565

 

Bon anniversaire Lynda!!!

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 09:26

J'ai eu beaucoup de réactions face a cette décision d'interrompre mon périple, beaucoup d'interrogations, de suppositions, d'étonnements, ... Je n ai pas pris cette décision à la légère, cela faisait déjà un petit moment que je me questionnais à ce sujet. J'ai pensé que je pouvais l expliquer maintenant.

Partir seule, ce n 'était pas mon intention au début, j'ai chercher en vain une personne qui avait le même projet que moi mais ....vous connaissez la suite.

Donc l idée de partir seule s est formée doucement dans mon esprit et le 12 mars 2012 je partais toute confiante et pleine d entrain vers Londres puis l'Argentine et toutes ces autres destinations que j avais choisit et dont je voulais découvrir. Ce que j attendais de ce voyage? Apprendre, découvrir, rencontrer, partager, m'émerveiller, être surprise, j'avais conscience des moments de joie que j'allais ressentir comme les galères que j allais traverser. Les galères justement je savais que j'allais les vivre et je m'y étais préparée, surtout ne pas les confronter mais vivre avec et les accepter, j'ai trouver que c'était le meilleur moyen de ne pas trop en baver et ça a pas mal fonctionner.

Les peurs? Oui j'en avais plein au début : les araignées (ouf pas vu pour l'instant) et multiples bébêtes, l'avion (plus de crise de panique, sauf cas de turbulences, là je sais pas gérer, faut pas trop m'en demander non plus!), la langue (j'ai appris l'espagnol assez facilement, à mon grand étonnement!), le manque d'hygiène et d'intimité (pfff! une rigolade maintenant!) et ..... la solitude. Voilà on y vient! Au début de mon projet puis de mon voyage je ne l'ai pas considéré comme faisant partie d'une peur, d'une difficulté mais juste un questionnement, une donnée qui pouvait surgir comme ça, sans réelle conséquence sur mon voyage mais quelque chose qui pouvait arriver : être seule, se sentir seule, comment gérer? Sans plus ...Et pourtant!

 

La solitude est justement la principale cause de mon retour en France. Dès que j'ai posé les pieds en Argentine, à Buenos Aires, grosse claque, pouf ça tombe sur moi sans que j'y sois préparée, allez c'est normal, c'est le début, il faut un temps d'acclimatation. Puis est venu le quotidien, chiant à mourir quand on voyage seule, celui-là aussi il faut l'apprivoiser, cela prend plus de temps, il faut accepter l'idée que même dans un super méga génialissime voyage il y a toujours ce putain de quotidien! Quoi on est pas toujours à vivre des trucs extraordinaires en voyage? Ben non! Chercher un hostel pas cher, aller faire les courses, prendre le bus, faire attention aux horaires, faire la lessive, faire la vaisselle .... toute seule en plus, pfff c'est pas drôle. J'ai mis du temps pour l'accepter et pour comprendre que c'était aussi dans ces instants que l'on pouvait vivre de jolis petits moments.

Ensuite j'ai fait un bout de voyage avec mes premiers mochileros français, by by la solitude, ça fait du bien de (tout) partager avec d'autres, ces autres si jeunes mais qui m'ont beaucoup appris. Evidemment quand il y a rencontre sur le court terme, il y a séparation. Je ne m'attendais pas à ce que se soit difficile ni de ressentir ce petit vide au fond de moi. J'étais contente de retrouver une certaine liberté mais je me retrouvais à nouveau seule. J'ai réussi à gérer pendant quelques temps, parfois je passais d'un statut de voyageuse solitaire (I'm a poor lonesome traveler) à celui de voyageuse en groupe mais les séparations devenaient de plus en plus difficile. La dernière, à Sucre a été très dure, j'ai ressenti comme un énorme vide en moi, c'était comme une dépression qui venait d'un coup, sans prévenir et qui tombait sur moi et me laissait KO dans un état de manque, de vide, de rien. J'ai mis plusieurs jours pour m'en remettre et puis pour accepter l'idée qu'à nouveau je serai seule, sans appui du groupe, sans partager même un minimum avec d'autres personnes.

Mais la solitude c 'est bien plus compliqué que seulement être seule. Parce que l'on peut aussi se sentir très seule accompagnée d'une ou plusieurs personnes. La compagnie permettait une sorte de repos où je pouvais un peu baisser la garde et me laisser entrainer par le groupe. Mais n'ayant pas les mêmes affinités, pas la même langue, pas les mêmes raisons de voyager ou la même manière de voyager, la solitude un temps camouflée par la nouveauté de la rencontre, remontre le bout de son nez. 

La compréhension de la langue est finalement très importante. Combien de resto, soirée, discussion dans un groupe où j'ai fait tapisserie parce que je ne comprenais pas l'anglais! J'ai pensé naïvement que parce que nous étions en Amérique Latine, les voyageurs parleraient en espagnol. La bonne blague! Que font des personnes de différentes nationalités quand elles se rencontrent et veulent communiquer en Amérique Latine? Elles parlent anglais ....dommage pour moi qui ai fait l'effort d'apprendre l'espagnol, ça n'a pas suffit.

Et ces rencontres justement parlons en : j' en ai fait de très belles qui m'ont beaucoup apporté même si elles ont été brèves (salut les Alsaciennes!) mais beaucoup sont restées superficielles. La barrière de la langue au début on peut s'en amuser : on parle avec les mains, on rigole des petites erreurs, c'est tout nouveau tout beau donc on cherche pas plus loin et on s'amuse de tout mais au bout d'un moment on veut plus, en tout cas moi, je voulais plus. Et quand j'étais devant un paysage magnifique j'avais envie de dire autre chose que "Wouah muy lindo!". Mais non, "il, elle" ne comprendrait pas ... Finalement le partage, l'apprentissage de la culture, du pays, la rencontre avec l'autre ont été parfois assez limités. Quant à voyager avec des francophones ce n'est pas non plus si évident, les relations restent superficielles aussi, les questions et les conversations sont toujours les mêmes : le voyage et les bons plans, les trucs pas chers, les trucs qui valent le coup, ceux qu'on doit zapper, faire comme ci, comme ça, blablabla ...  j'étouffais!

A un certain moment je me demandais pourquoi j'avais entrepris ce voyage? J'avais l'impression de voyager pour voyager et non plus pour toutes ces raisons qui m'animaient au tout début de mon aventure. "J'enfilais" les lieux, les rencontres, les paysages, sans émotions particulières. Je prenais sans rien donner un échange, je consommais du voyage, sans plus.

Etais je blasée? je ne crois pas. Mais je crois comme tout voyageur en herbe qu'il y a un voyage phantasmé, celui de la préparation et le voyage réel qui balaie tout les clichés, les belles idées du "vivre au jour le jour", "être libre", "faire ce que l'on veut quand on le veut" etc ... Je n'étais plus curieuse de découvrir, par exemple, le lac Titicaca ou le Macchu Picchu. Ce dernier était devenu pour moi, LE truc prise de tête où il fallait (notez l'obligation) trouver LE bon plan pour ne pas payer trop cher. Cette destination était dans toute les conversations jusqu'à ne plus me donner l'envie de me rendre sur ce lieu que j'avais tant eu le désir de découvrir.

Vers la fin de mon séjour en Bolivie, je ne savais plus que faire? Ou où me rendre? J'étais dans un tel état d'esprit que j'ai dit un jour à deux mecs avec qui je partageais la chambre "je dois combler les deux mois qui me reste en Amérique Latine" ... J'étais perdue, je n'avais plus la niaque, tout me paraissait sans surprise comme une banale routine et en même temps très compliqué : le passage au Pérou était, dans mon état psychologique à ce moment, un mur infranchissable. J'avais l'impression de "devoir" faire les choses, de "il faut'" avancer, le voyage commençait à être une obligation comme si je devais me faire violence et avancer coûte que coûte. 

J'ai pris conscience de tout cela petit à petit et c'est une fois prise ma décision de quitter l'Amérique Latine que j'ai ressenti un grand soulagement. Je crois qu'il y a eu trop d'un seul coup : apprendre à voyager, apprendre à être seule en voyage, apprendre une nouvelle langue, faire des rencontres, se séparer, gérer les émotions, prendre le temps de "digérer" les nouvelles expériences, etc ... bref, j'avais besoin d'une pause et je l'ai prise. Je ne regrette absolument pas cette décision, elle était nécessaire afin de retrouver un nouveau souffle pour repartir de plus belle!

Et merci pour tous les soutiens que vous m'avez témoigné!

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 05:40

Alors là, j y vais franco, hein! Je ne me fais pas prier pour gouter tout ce que l on me met sous le nez! Résultat : mon pantalon me serre, j ai du prendre facile 3 bon kilos mais ... c est trop bon!

 

Confiture de Goyave, de noix de coco et de tiaré

P1010400

Ma découverte culinaire c est la confiture de goyave, mmmmhhh dans un yaourt nature ou dans un bol de lait avec des céréales style corn flakes, c est divin .... Par contre en tartine c est étrange ça ne fait pas le même effet mais c'est toujours bon a prendre!

La confiture deTiaré, à base de fleur de Tiaré est bien plus sucrée voir trop sucrée, pour gouter parce que je suis curieuse et un peu gourmande mais san splus.

La confiture de coco c'est du beurre! C'est doux, c'est gras, la saveur coco est bien présente et sur du pain elle s étale comme du beurre à tartiner, à consommer avec modération, on sent bien que tout descend sur les fesses!

 

Le Jaquier

P1010359   P1010367  

P1010373

C est un fruit qui se trouve en Asie mais aussi en Polynésie mais dont les Tahitiens ne consomment pas car ils trouvent que cela a une odeur trop forte. Perso je ne trouve pas mais d'après ce que j ai compris, les aliments à forte odeur, comme le roquefort, les Polynésiens n'en sont pas friand! C est un gros fruit à chair jaune et très sucrée, on ne mange que la "gaine" qui entoure le noyau. Le noyau peut être consommé grillé comme des chataignes mais ca je n ai pas testé! 

 

Le steak d'espadon  

P1010425

 

 

le poisson cru au lait de coco

P1010426

Le fameux poisson cru au lait de coco, c est délicieux, rafraichissant et comme je suis partageuse, je vous donne la recette :

prendre un filet de thon blanc, le couper en petit morceau et le faire tremper dans de l'eau salée (salée comme la mer donc beaucoup de sel) pendant 30 à 45 mns (pour les poisson français, prendre du poisson très doux sinon ce n'est pas bon!). Pendant ce temps raper une carotte, des oignons, un poivron vert et un concombre. Egoutter le poisson et l'arroser de jus de citron et mettre du lait de coco (il doit y a voir plus de citron que de lait de coco, attention le lait de coco c est gras). Laisser environ 30 mns le poisson dans la marinade puis ajouter les petits légumes et servez!

 

 Le taro et le manioc 

P1010427  

 

Deux racines très répandu en Polynésie Française. Je n'ai pas particulièrement aimé, je trouve cela un peu sec et sans saveur. 

 

Le pamplemousse jaune et le Poe à la banane (prononcez Poé)

P1010428

 

Le pamplemousse jaune

P1010520

C est mon fruit du moment, pas une découverte comme le chirimoya mais un petit moment de bonheur rafraichissant a chaque quartier que je met dans ma bouche! Il a ce petit gout particulier du pamplemouse rose mais sans l'acidité, un régal! Je suis jalouse car ici les arbres à fruit poussent comme du chiendent et c est comme ça que l on peut se retrouver avec un pamplemoussier dans son jardin (comme le cocotier, l avocatier, le papayer et j en passe ...) ou en balade, comme on cueille des mûres en france, ici, on peut cueillir des pamplemousses ou de la papaye, j'adore!

 

La banane

P1010480   P1010477

Ma grosse surprise, celle qui, de part mon ignorance, me fait passer pour une cruche : un bananier ça ressemble à ça, une grosse fleur qui pendouille et sur sa tige des petites fleurs qui, en poussant, laisseront la place aux fruits.  

 

L'ananas

P1010527

 

Et si comme moi, vous pensiez que l'ananas provenait d'un arbre ... c'est une plante, avec une fleur au milieu et cette fleur en poussant, devient le fruit .... Une cruche, je vous dis!

 

La papaye

P1010529

 

Les papayes vertes ne sont pas mûres mais l'ont peut les cuisiner comme des pommes de terre et en faire en gratin : je ne trouve pas d'intérêt gustatif, ça n'a pas de gout.

Les papayes jaunes orangées sont mûres et sont délicieuses ... première expérience culinaire avec une papaye à Tahiti!

 

 

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:13

Le 23 juin j étais sur la plage PK 18 de Tahiti, seule plage de sable blanc accessible aux pauvres gens non propriétaires de villa sur la plage que nous sommes.... Il fait un temps magnifique, le lagon est rempli de poissons multicolores et dans ce cadre de carte postale, j ai pensé a toi : joyeux anniversaire!

P1010402

J ai fait style" je suis une vahinée avec ma fleur dans les cheveux" mais mon bronzage me trahit!

Partager cet article
Repost0
26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 08:39

Après un aller retour a Samaipata (je ne préfere pas m étendre sur le sujet), j arrive a La Paz, capitale de la Bolivie où m attendent zach, Gary et Jérémy, les francophones de Sucre. C est donc le vendreid 1 juin que je pose mon pied dans cette ville, complétement fatiguée d être encore une fois malade! 

Première impression : c est hyper pollué, bruyant et encore une fois c est une ville qui monte et descend sans cesse. Elle a une particularité, c est la seule ville au monde où les pauvres habitent en au haut et les riches en bas, au centre ville. Je ne comprends pas bien cet état de fait car pour être passée un bus du alto vers le bas, les pauvres ont une vue magnifique sur toutes les Andes et profitent d un ciel bleu et d un air respirable tant dis que les riches etouffent dans les gaz d échappements et n ont de vue que les batiments de la ville. Avec l altitude, les rues montantes sont difficiles a gravir et la fumée des pots d échappements des véhicules rendent "l ascension" encore plus difficile! La Paz c est la seule ville où je n ai jamais pu manger 3 repas par jour a cause de l altitude : le petit déjeuner me tient jusqu au soir et le soir je me contente d une petite pizza, d un peu de pate ou d une salade de thon/avocat au citron. Impossible de manger plus, j ai l impression de faire un repas pantagruélique a chaque fois! Mais La Paz c est aussi ce petit pain, qui porte un nom particulier dont je ne me souviens plus, qui ressemble a des petites baguettes dans la forme comme dans le gout et qui s achete dans la rue. Je suis plutot curieuse de ce que propose les autres pays mais j avoue que me faire des tartines avec ces petits pains, au marché couvert, m a ravi chaque matin!

Justement parlons en de ce marché couvert, bien différent de tous ceux que j ai visité. Généralempent le marché c est au rez de chaussé les marchands de fruits, légumes, pains, viandes, etc .... et à l étage, les comodores c est à dire les cantines populaires, avec petit déjeuner et repas pour le midi et le soir. A La Paz, c est toujours couvert sauf que c est dans de petites cases de 1m50 sur 3m, la petite cuisine a l intérieure et une petite table en long avec un banc pour accueillir les clients. les cases sont collées les unes aux autres, en respectent une activité bien définie : la rangée du petit dejeuner, plus haut celle des repas, tout en bas les marchands de fruits et légumes, etc .... dans l aspect ca ressemble un peu a un parking souterain sauf qu il n y a pas de place pour les voitures, juste les changements d étages donc ca monte ca descend mais sans être fermé pour autant, je peux prendre mon petit déjeuner dans une case sur un étage qui monte mais voir l activité d une autre case, en face sur un étage qui descend. J adore cette ambiance, j adore prendre mon petit déjeuner avec des inconnus et parler avec eux dans la bonne humeur .... pourquoi cela n hesiste t il pas en France?

La Paz c est aussi l artisanat, de masse certes mais de l artisanat pas cher voir même donné (a titre d exemple, j ai acheté des sacs en cuir de superbe qualité pour 25€!) et qui dit pas cher dit frénésie d achats, cadeaux et colis. Je vais vous raconter une petite histoire : un après midi, je me rends a la poste avec Zach pour envoyer mon énorme colis. Nous avions vu qu il y avait une manifestation de mineurs dans la rue mais ils étaient assez calme et tout se passait bien jusqu a ce que l on entende des détonations dans la rue. Je suis impressionnée par tout ce boucan surtout quand je vois les vitres tremblées et là le monsieur de la poste me regarde et me dit "dynamite"! Les mecs manifestent a coup de dynamite dans les rues de la Paz! Incroyable! Je descends pour voir ça et je vois tous les clients de la poste se cacher derriere des murs, des comptoirs, se boucher les oreilles et les flics interdire l accès et la sortie par sécurité et les mineurs dehors qui font peter leur dynamite comme de simples pétards! En fait ils veulent défoncer la grille du batiment qui est accolé a la poste, un centre de communication. Au final c est un régiment de flics sur moto avec fusil et lacrymo qui disperse tout ce monde, nous emboucanant au passage car des vitres sont brisées. Je ne suis pas parvenue a connaitre les raisons de leur manifestation mais j ai fini par envoyer mon colis, ça m a prit 3 heures!

La Paz c est aussi une visite aux urgences de l hopital au ptit matin avec toujours Zach comme soutien! J ai passé l après midi a vomir de l eau puisque je ne mange pas, avoir une montée de fièvre dans la nuit et une diarrhée, qui m a un peu fait peur, toute la nuit avec de supers crampes au ventre. Je n ai pas cessé d être malade en Bolivie, au salar, a Potosi, un peu a Sucre, a Samaipata, en arrivant a La Paz et pendant mon séjour a La Paz sauf que là je ne me sens vraiment pas bien. Les urgences ressemblent aux urgences en France, je ne sais pas s il faut que je me réjouisse car c est plutôt bon signe ou s il faut que je m inquiète du manque de moyens de nos hopitaux francais sachant que la Bolivie est l un des pays les plus pauvres de l Amérique Latine! Une différence tout de même, les internes font leur visite avec des machines a écrire. Je reste 8h a l hopital, je fais tous les examens, zach m aide beaucoup en allant me chercher les médocs a la pharmacie de l hopital (il faut venir avec de l argent car chaque examens, chaque médicaments, serums, aiguilles, etc ... doivent être achetés a la pharmacie de l hopital). Au final le verdict tombe : j ai une salmonellose, 14 jours d antibio + comprimets pour les douleurs + sachets de réhydratation. Ils veulent me garder a l hopital la nuit et le lendemain, non merci, je préfère rentrer!

Je n ai jamais vraiment visité La Paz car j étais malade en arrivant donc au lit et je suis malade maintenant donc encore au lit avec des allers retours aux toilettes! Deux fois, je me suis aventurée un peu plus loin de l hotel mais les gargouillements m ont vite dissouadé d aller plus loin et m ont fait revenir vite fait a l hotel ou plutot aux WC de l hotel! Je peux quand même vous dire que la rue Linares est la rue des achats, qu il y a un très bon resto rue Murillo qui fait des pates a la bolognaise comme a la maison et une excellente pizzeria dans une rue parallèle a la rue Linares (trois rues je crois). Je n ai pas touché a la comida de la calle, parfois des mamitas vendaient du miel avec la cire mais a hauteur de pots d échappement, vu mon état je n ai pas touché mais j en avais bien envie ... Le marché aux sorcières est très rigolo, bon on passe sur les foetus ou les bébés de lama, c est dommage, je n ai jamais su quoi cela pouvait servir. Et pour les sportifs, il y a beaucoup de magasins de sport qui proposent des marques north face, salomon, caterpillar, en sac a dos, vetement, chaussure, etc ... a des prix modiques, je ne sais pas si c est du faux mais si c est le cas, c est vraiment très bien fait.

Clouée dans mon lit, je ne fais que lire et dormir et j en profite pour terminer mon livre de Pablo Neruda, mon dieu, quelle vie! Je suis admirative et j ai hate d en lire plus! Et je dévore "Eva Luna" d Isabel Allende, que je ne connaisais pas et qui va prendre elle aussi une grande place sur mes étagères!

A La Paz, je prends une décision : je rentre en France. 

Départ le 11 juin pour Santiago, puis escale a Auckland et enfin j arrive a Tahiti. Je suis hébergée chez des amis a mon papa pour 3 semaines. Nous sommes le 25 juin, cela fait plus d une semaine que je suis en Polynésie Française et c est de la que j écris actuellement. Je suis à nouveau malade, une infection virale cette fois que j ai surement attrappée en Bolivie. Je m envole pour les îles demain matin. Je rentre en France le 10 juillet.

 

 

Partager cet article
Repost0
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 07:15

Le 22 mai Julian, Théo, Mathéo et moi partons pour Sucre (alors c est soucré que l on prononce, hein!), je vais aussi rejoindre un belge, Zach, que j ai rencontré pendant le tour du Salar et qui m a conseillé de venir a l hotel Amigo car parait il rempli de francophones, ca va me faire du bien d entendre enfin! ma langue maternelle!

Sucre est une ville delicieuse! moins embouteillée que Potosi, moins colorée aussi car les murs sont blancs, la place du centre ville est très agréable et le tour de la ville est très facile a faire, non seulement ca ne monte pas mais la ville est a taille humaine ce qui permet de se rendre dans les différents marchés facilement (et je conseille fortement de les faire, c est un vrai plaisir pour la vue, les papilles et les échanges avec les habitiants de cette ville, très charmants et accueillants). La ville est en effervescence car non seulement c est la fête du chocolat (Oh putain ca c est génial!) mais c est aussi l anniversaire de l indépendance de la ville et donc grosse fiesta en perspective!

En attendant, on s installe dans l hostel qui merite a lui seul une visite, je ne sais pas ce que cela pouvait être avant mais il est fait comme un labyrinte, avec des terrasses a chaque étages, des couloirs dans tous les sens, des chambres immenses et peint de toutes les couleurs! Par contre pour un accueil souriant au petit dej faut repasser!

A Sucre nous visitons le très joli couvent de je sais plus quoi, le parc des dinosaures mais si vous lisez ce blog et que vous allez en Bolivie, vous avez de la chance car quelqu un peut vous dire de NE PAS S Y RENDRE! En fait la grande attraction c est le mur d empreintes de dino, j explique : a l ère crétacé, les Andes n'existaient pas encore et le mur actuel etait en fait le fond d une petite mer peu profonde. Les dinosaures pouvaient la traverser et lors d un dernier passage, une crue provenant de la côte s est déverseé dans cette mer en laissant des sédiments qui ont recouverts les empreintes et qui ont permis de les garder intactes pendant des millions d années, jusqu à ce que les plaques tectoniques s entrechoquent et forment les Andes.... Et par conséquent, notre fond de mer s est vu transformer en montagne rocheuse! Il y a 15 ans de ça, l usine de ciment, lors de l extraction de minerais, a découvert ces empreintes, plusieurs ethnologues ont défilés pour authentifier cette découverte et depuis un parc ridicule s est construit sur le site. En fait ce que je reproche ce n est pas le mur en lui même mais ce minuscule parc qui n est absolument pas a la hauteur de sa réputation!

Nous montons jusqu'au mirador, où se trouve une petite place avec des artisans et un hotel très chic où l on peut admirer la vue en prenant un bon repas ... ce que nous ne faisons pas car nous préférons gouter un plat local les papas rellenas, comme un beignet de pomme de terre fourrée soit à l oeuf (entier!), soit au fromage soit a la viande, c est a découvrir. La curiosité nous pousse a gravir l une des deux colline (en fait celle qui n est pas envahie d antennes), seulement des marches mais avec l altitude c est encore plus sport! Arrivés en haut, il y a comme une petite chapelle, des gens prient, brulent de l encens, des bougies et un autre truc qui pue et en allant en peu plus loin nous apercevons des ossements ... Nous comprenons ce qui sent aussi mauvais : ils brulent des têtes de vaches ou en tout cas une grosse bête avec des cornes, il y a des offrandes, de l alcool, .... Ils disent que c est pour demander a la Pacha Mama d être en bonne santé ou d avoir de l argent. Je trouve cet endroit vraiment glauque, les ossements dans la colline font un drôle d effet en ce lieu, les gens ne sont pas forcément très sympathiques, bref, on ne tarde a redescendre et j en suis plutôt contente!

A Sucre c est donc la fête du chocolat! Gateau au chocolat, crèpe au chocolat, fontaine de chocolat, marchmallow au chocolat, liqueur au chocolat, plaquette de chocolat, bassin de chocolat ... Si, si, bassin de chocolat! Le chocolat est tellement concentré dans ce bassin que le défi est de le traverser en courant sans tomber dedans! Bref du chocolat partout, je ne sais où donner de la tête et surtout je ne sais que choisir donc je vais au plus simple .... Je prends tout ce qui me fait envie! Encore une fois, ce nest pas du vrai chocolat, de ce chocolat noir qui me manque tant! Alors frutrée mais le ventre bien rempli, je quitte la fête du chocolat avec mes 3 compagnons (qui ne se sont pas privés non plus) pour la fête de l indépendance!

Les rues de Sucre sont envahies de monde, des défilés ont eu lieu toute la journée et ce soir c est défilés militaires, discours et grand concert au stadium! Mathéo s est acheté un drapeau de la Bolivie, il a un succés fou et quand il se met a courir dans les gradins avec le drapeau bolivien les gens font la Hola, l applaudissent et lui offre un coup a boire. La musique c est de la Cumbia, de la musique Bolivienne, ce n est pas facile de trouver le rythme mais comme on a fini par se retrouver tout près de la scène en compagnie du beau monde, faut bien s y mettre! Ben oui c était fait un peu bizarrement, les gradins étaient occupés par "le peuple" et au loin, la scene avec tout le gratin autour! La fin de cette soirée marque le départ de Mathéo et Julian qui prenent le bus vers La Paz, je sens déjà le manque car cela faisait quelques temps que je voyageais avec eux...

Au matin c est Théo qui s en va, comme a son habitude, sans me parler, il prépare ses affaires et je devine ses intentions. On doit se retrouver a Samaipata plus tard mais je lui dis quand même qui si je rencontre des francais qui font le même voyage que moi, je les suivrais car Théo doit retrouver un ami a Santa Cruz et nous n aurons pas forcement le même rythme de voyage. Il me remercie de l avoir emmené jusqu ici car sans moi il ne se serait pas aventuré si loin ... Ah! quand même, un petit mot gentil! Bref, je me retrouve seule d un coup et malgré la présence de francais avec qui j ai sympathisé, j ai un énorme coup de blues. Ca ne va pas du tout! Je suis a deux doigts de rentrer en France, je ressens une solitude énorme, une sensation de vide, de rien, très violente. Avoir ma famille sur Skype me fait du bien mais la solitude est là et j ai de plus en plus de difficulté a la supporter. Une soirée avec les voyageurs francophones me permet de penser a autre chose et surtout une conversation me fait le plus grand bien, il s appelle Gary, (il a silloné le Pérou et la Bolivie depuis 5 mois) et j ai enfin quelqu un devant moi qui me parle d autre chose que de voyage! Parce qu il faut que je vous dise : soit je me retrouvais avec des mecs qui se parlaient anglais entre eux et parfois se mettaient a l espagnol quand ils m adressaient la parole soit je croisais des francophones qui ne parlaient que de voyage et des bons plans, putain j en pouvais plus! Et là j ai en face de moi un type qui me parle politique et musique, WOUHA! merci!!!

Si je ne pars pas avec Théo c est parce que je veux voir le marché de Tarabuco. S éloigner de la ville fait du bien, surtout que Tarabuco est un tout petit village, tranquille avec beaucoup d artisanat bien différent que ce que l on peut trouver a Sucre. J y retrouve un couple que j avais rencontré une fois a El calafate puis a Valparaiso et un autre Eric et Karima, croisé avant ca a Potosi alors que cela devait faire un mois que l on s était quitté a Puerto Montt!

Les petits groupes de francophones sont tous partis, chacun ayant un projet de voyage bien défini et c est a mon tour de quitter Sucre pour Samaipata.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 23:46

Cette ville m a surprise! Je ne m attendais pas du tout a ça!

Tout d abord je ne m attendais pas a monter autant pour rejoindre le centre ville, avec la mochila de 20 kilos c est assez duraille et puis quelle architecture! Bon ok, un peu defraichie, l urbanisme actuel ne respecte pas vraiment les facades mais ca vaut quand même le détour cette architecture coloniale aux couleurs étonnantes (bleu, rose, jaune, ...), c est assez agréable de s y perdre, malgré le bruit des voitures, il y a toujours quelque chose a découvrir. Je m imagine comment ca a pu être autrefois, quand la ville égalait Paris ou New York où les mines offraient de l argent a profusion, où les riches ne savaient plus que faire de leur richesse et qu ils gaspillaient des sommes faramineuses en habits, bijoux, fêtes, .... les rues devaient grouiller de bourgeois dans le centre de Potosi tant dis que les pauvres mineurs, souvent extraient de leur village, du travail de la terre ou venu par bateau et sans l avoir voulu d autres pays, suaient et parfois mouraient dans ces mines.

Ces mines justement que j ai visité : impressionnante comme expérience! Ca commence par un changement rapide de vêtements et la distribution de matériel (casque, lampe, ceinture, bottes). Je ne ressemble a rien du tout, tout est beaucoup trop grand pour moi mais c est propre! Nous pouvons choisir la visite guidée en espagnol ou en anglais ... pas de surprise, pour moi ca sera en espagnol!Ensuite direction la fonderie où nous avons quelques explications sur l extraction de l argent et des autres minerais et avant de nous rendre aux fond de la mine, nous devons faire quelques achats : la mine fonctionne sur le principe d une cooprérative, ils n ont pas de subvention de l Etat, les visites permettent aux mineurs d avoir du matériel mais aussi d être approvisionnés en eau et en feuille de coca.

Nous voila donc parti pour acheter eau, jus de fruits, feuille de coca et .... de la dynamite! Les mecs (julian, Mathéo et Théo) ont un petit rêve d enfant a exaucer : faire péter leur dynamite! Ils achetent donc tout le matos et esperent qu a la fin de la visite, ils pourront jouer a Rambo! quant a moi, je souffre du mal de l altitude et les guides (vraiment tres sympas et attentionnés) me font un petit sandwiche de coca et stévia a macher pour calmer mon mal de crane et mon coeur qui palpitte drolement vite! La coca, c est bien d essayer une fois, mais vraiment une fois! C est amer et je ne trouve pas ca tres agréable ce truc dans la bouche qui s effrite a force de la macher, t en as plein dans la bouche, tu dois cracher des morceaux qui te reste coincer dans les dents, ton haleine a une drole d odeur et ta langue est toute verte, je n ai pas recommencé l expérience .... Mais c est très efficace!

Nous voila donc prets pour descendre dans l Antre du diable! Et vas y que que je rampe sur le ventre, marche a genoux, escalade, descend dans des trous pas plus gros que moi, mets mes mains sur des trucs dégueux, sue a grosses gouttes, sens des odeurs douteuses qui prennent a la gorge et piquent le nez, bref, c est l éclate! On rencontre des mineurs, ils nous parlent de leur travail, des conditions de travail mais c est déjà bien inutile, juste être en ces lieux on se rencontre très facilement du travail physique et pénible de ces hommes. Rien que la chaleur et le manque d air sont déjà deux éléments difficile a supporter alors  enfermés dans ces mines 8h par jour, a pousser des fourgons de minerais, a creuser, pelleter, ... Lorsqu ils sont dans les mines, ils ne mangent pas, c est la coca qui permet de ne pas ressentir ni la fatigue ni la faim qui les fait tenir toute la journée et evidemment l eau et les jus de fruits apportés par les visiteurs. Certains ont une voix plus caverneuse, en fait cela va dépendre dans quel niveau il se situe, plus le mineur travail dans le fond de la mine, plus la voix change. La cause de mortalite la plus fréqente est le cancer du poumon du aux différentes substances qui se trouvent dans les mines, a la fin, il ne peut plus dormir allonge car il n arrive plus a respirer et inutile de lui conseiller de se rendre a l hopital, un mineur prefere mourir au fond de sa mine. C est quelque chose tout de même de rentrer dans ces mines car elles ont été creusées il y a plusieurs siècles, beaucoup d hommes sont morts, beaucoup ont du partir de leur village ou leur pays pour venir travailler ici, plusieurs générations se sont succédées et les seuls qui se sont enrichis sont les bourgeois qui détenaient les mines, on ressent bien tout ce passé une fois a l intérieur ...

Vous vous demandez peut être si les garcons ont pu faire sauter leur dynamite? Une fois sortis des mines, une fois arrivés dans la carriere, ils ont demandé au guide, tout emballés qu ils etaient de faire exploser le baton de dynamite, Oh Putain, ils se sont fait jeter gentilment, c est absolument interdit de faire un truc pareil! Ils ont du donné leur dynamite aux mineurs comme des petits enfants punis, j étais morte de rire! Alors tout dépités, ils sont allés "pleurés" au responsable de l hostel (parce que c est lui qui leur avait mit cette idée dans la tête!) Du coup, le lendemain, ils ont pu aller travailler toute une matinée avec les mineurs et ils ont fait exploser de la dynamite! Ils sont revenus tout content de leur exploit! Allez comprendre ...

A Potosi, nous expérimentons le karaoké, chansons d amour déprimantes reprises par des Boliviens complètement bourrés, c est à vivre et a fuir dès que ca se cogne dessus!

Je croise à nouveau mon fruit chéri, le Chirimoya et les mecs sont unaniment : c est délicieux!

Je suis a nouveau malade, un sale rhume et une toux qui me fatiguent et encore une fois les medocs Boliviens sont d une redoutable efficacité!

Je me rend compte de l impopularité de sarkosy, ce nest pas la première fois que je croise un étranger (d Amérique du Sud ou autre nationalité) qui me parle en des termes peu élogieux de ce type mais depuis les élections, quand les gens connaissent ma nationalité, j y ai droit! Ils sont très contents des résultats des élections françaises, ça débine sec sur Sarko!

Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 21:23

Le 15 mai, c est parti pour la grande excursion tant attendue : Le sud Lipez et le salar d Uyuni, 4 jours, 3 nuits, des paysages a couper le souffle, des nuits glaciales, des heures de Jeep, des photos magnifiques, de bons petits plats Boliviens, allez, c est parti!!!

Nous partons le matin et des que nous sortons de Tupiza, le paysage est déjà magnifique, je suis toujours impressionnée par ces changements de paysage, d une montagne a une autre, juste après un virage, derrière une colline, tout peut changer : la couleur, la forme, la végétation, la matiere, c est toujours varié et inattendu.

Le premier jour nous allons à la vallee enchantée, aucune autre compagnie ne fait cette escale car c est un guide de notre agence qui l a trouve! Nous sommes donc seuls à admirer ces sculptures fait de sable et d eau de pluie et dont le vent a su modeler pour nous offrir ces "patés de sable" aux dimensions vertigineuses, pour certains on a l impression qu un drap a été jeté par dessus un meuble et parfois ca ressemble a des colonnes d un temple indien. Encore une fois, c est la variété du paysage qui est surprenante! Sur le chemin nous rencontrons aussi plusieurs animaux tels que des lamas, les vicunas, une espece d Autruche, un condor, ... Le soir nous rentrons dans un petit village, la nuit est glaciale et nous savons qu elle va etre courte : lever a 4h du matin, ouille ca fait mal!

Le deuxième jour, c est une profusion de lacs avec ou sans flamands roses, avec ou sans monts enneigés derrière, avec ou sans couleur particulière, la piscine termale, la Laguna Verde avec le volcan Licancabur derrière, les Geysers (bien plus impressionnants que ceux de SPA) et on finit par la Laguna Colorada avec ses flamands roses qui plongent leur tête dans une eau couleur rouge. 

Le troisième jour c est pareil! Je me lasse de tous ces paysages, je me lasse de la Jeep, je me lasse des photos, je me lasse de la musique bolivienne, bref, définitivement, les excursions c est pas pour moi! De la journée, c est arrêt 5 ou 10 minutes sur un site, faire quelques clichés et "Vamos Chicos", le cri de la cuisinière, on sait qu il faut repartir! Et c est à nouveau la Jeep jusqu au prochain site où finalement nous n avons pas beaucoup d explications puisque notre espagnol est assez basique. Toutes ces questions que je me pose et que je ne peux formuler restent sans réponse, c est assez frustrant! Le soir c est quand même une grosse surprise, nous dormons dans un hotel de sel! Les murs, les plafonds, le sol, les tables, chaises, lits sont en sel! Et cerise sur le gateau, nou savons droit a une douche avec eau chaude pour ... 10 bolivianos! Ca m enerve un peu de payer pour prendre une douche dans un hotel mais je ne me suis pas lavée depuis le jour du départ, je pue et suis recouverte de poussière, alors je craque et je cours! Et dans la nuit je cours aussi, plusieurs fois pour me rendre ... aux toilettes! Frissons, fièvre, crampes au ventre, diarrhée, grosse fatigue, bref la totale, cette fois c est bon, j ai une gastro!

Et c est dans cet état que je me retrouve, au quatrième et dernier jour de l excusrion, à faire le Salar d Uyuni! Allongée dans la Jeep, a me tordre de douleurs, a courir dès que je peux trouver des toilettes, je rate tout! Quand je préparais mon voyage, j avais vu des centaines de photos de voyageurs dans le Salar, ces fameuses photos prises avec la perspective et je voulais trop avoir mes photos à moi! ben que dalle! Le chauffeur me donne des christaux de sel pour me consoler et Lucie, la cuisinière, me prépare une tisane aux plantes (coca et je sais pas quoi) mais ca fonctionne pas trop... Et j arrive dans cet état à Uyuni; Théo et julian cherchent un hotel, moi une pharmacie; Andy retourne a Tupiza : il doit rejoindre l Argentine pour rentrer en France. A Uyuni nous restons seulement la nuit, ce n est vraiment pas une jolie ville, on pourrait croire qu elle bénéficie de la notoirété du salar, absolument pas!

Les medocs que la pharmacienne m a conseille sont très efficaces! La nuit a été calme et je peux reprendre la route avec les deux allemands, direction Potosi!

Si je devais conclure sur cete excursion je dirais que les paysages sont magnifiques mais qu ils ne m ont pas touché, ému, provoqué une quelconque émotion. Oui c est beau mais rien de plus .... Est ce parce que le mode excursion dans une Jeep toute la journée ne me convient pas? Passer seulement 5 minutes sur un site ne permet pas vraiment de ressentir quoique ce soit. Si je devais le refaire cela serait en autonomie pour le Sud Lipez et prendre une excursion a la journée pour le Salar (du a la difficulté de s orienter et de ne pas savoir ou se trouve le chemin).

Partager cet article
Repost0
3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 02:44

En Bolivie, j ai trouve d etranges petits pots de creme sur les etales du marche : creme de lechuga, creme de chirimoya et creme nivean ... Comme les cremes ca me connait, j ai voulu tester!

 

 

P1010245

 

Premiere leçon, la lechuga c est de la laitue! La creme est blanche et epaisse et comme je n avais pas envie de me taper une allergie cutanee sur le visage j ai teste cette creme tres concentree et grasse sur mes magnifiques jambes poilues et seches, tellement seches que les petits dessins du desert se dessinent sur ma peau et que mes poils disparaissent derriere la couleur blanchatre de la secheresse, ... Ah! ca donne envie de voyager tout ca! Donc c est avec plaisir que j ai creme mes jambes de laitue mmmhhh rien que le fait de prendre soin de soi ca fait du bien!

Apres je ne choisirais pas cette creme si j etais en france, trop grasse et trop concentree MAIS excellente pour les peaux tres seches comme la mienne! Pas de reaction allergique, j en ai mis ensuite sur les bras, les cuisses, ... un bon resultat. ET puis ca sent bon!

 

La creme de Chirimoya : donc si vous avez bien suivi mon blog, le chirimoya est un fruit delicieux et quelle ne fut pas mon plaisir de voir qu il existait une creme a base de ce fruit. La creme est rose, epaisse et grasse mais petite deception, n a pas d odeur particuliere. Celle ci je l ai teste sur mon visage, toujours tres concentree et grasse, excelente pour les peaux seches et les levres abimees. Par contre la concentration de la creme empeche un etalement bien homogene et il faut vraiment en mettre tres peu si l on ne veut pas se coller toutes les peluches des pulls en lama bolivien!

 

La creme Nivean, ahahah petits blagueurs ces boliviens, cette creme est vendue juste a cote de la vraie creme nivea, les celebres petits pots bleus sont vraiment partout en Bolivie! La creme est de couleur translucide, pas d odeur, testure beacoup moins epaisse et concentree que les deux autres et je l ai aussi trouve moins grasse. Pour le coup, c est pour moi la plus sympa a utilise!

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Autour2Marion
  • : une jeune femme curieuse de découvrir ce qu'il se passe ailleurs tente un tour du monde en solo à travers l'Amérique Latine, l'Océanie et l'Asie
  • Contact

Profil

  • Marion
  • Si l'on ne m'a jamais écrit ni chanté ni slamé c'est que finalement il n'y a rien à dire de spécial!
  • Si l'on ne m'a jamais écrit ni chanté ni slamé c'est que finalement il n'y a rien à dire de spécial!

Recherche