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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 14:15

Aaaaahhh! les Iles! Combien de commentaires j'ai entendu de votre part! Eh bien je suis désolée mais encore une fois, j'ai pas été emballée! Encore une fois, il n'y a pas grand chose à faire : le tour de l'île en vélo, une excusrion sur terre ou mer, la farniente sur la plage, le ramassage de coquillages, le soir un bon resto, bref, rien de très exceptionnel.

 

A Bora Bora, j'ai fait une excursion à la journée, sur une pirogue avec un groupe de touristes italiens et un couple de français venu pour leur voyage de noce. Ils sont contents d'être là mais un peu déçus aussi (et pour les mêmes raisons que moi). 

Au programme de la journée : le jardin de corail (que j'ai déjà relaté), les requins à pointe noir, le déjeuner sur un motu (prononcez motou, c'est une tout petite île) et les raies tout en faisant le tour de l'île en pirogue.

Les dégradés de bleu sont magnifiques, ça il faut bien le reconnaître! L'eau est transparente et si je n'avais pas aussi peur des profondeurs je m'y jeterais bien dedans! La partie avec les requins ne m'a pas vraiment impressionné et pourtant! Nous n'avons aucune protection, le mec nous dit de venir dans l'eau, de nous tenir à une corde, tous alignés avec nos masques et tubas, à regarder le mec donner du poisson aux requins. Même si les requins viennent près de moi, me passent à côté, je me dis que s'ils doivent choper quelque chose, ça sera la main du type qui les nourrit donc .... En fait à ce moment je n'ai pas peur car je ne suis pas surprise, je sais qu'ils sont là, je les vois et ils ont à bouffer facilement ...

Par contre les raies c'est autre chose! elles sont pourtant très sympathiques ces petites bestioles mais là j'ai pas aimé! Le mec leur donne du poisson, elles viennent sur lui, le collent, il y en a partout et cette fois nous ne sommes pas derrière une corde, nous sommes tous dispersés dans l'eau. Elles nous passent dessus, dessous, viennent se coller à nous. Oh Putain! Que j'aime pas ça! C 'est marrant quand j'entends les autres crier dans leur tuba mais quand ça m'arrive, je fais pas ma maligne!

Un ami du couple qui m'hébergeait à Tahiti avait eu un expérience extraordinaire avec une raie manta. Il plongeait en apnée près d'une île quand il s'est retourné et a vu une immense raie manta venir vers lui. Il s'est mis en position pour la mettre en confiance et à commencer à lui carresser le ventre avec sa main quand elle passait dessus lui. Puis ils ont commencé à jouer ensemble et elle a accepté qu'il monte sur son dos pour nager avec elle. Tout cela a duré presque 3/4 d'heures et lorsque cet homme a fait venir sa femme pour partager ce moment exceptionnel, la raie est partie. Ce n'est pas fabuleux de vivre une telle expérience? 

 

A Raiatea, je suis hébergé par des amis de Tahiti, très sympatiques, ils me font découvrir l'île, le lait de coco et les danses Tahitiennes.

J'ai fait une excursion à la journée, encore : le jardin de corail (encore, vous comprenez de quoi je parle maintenant), une ferme perlière et une vanilleraie. Il n'y a pas grand monde, juste un couple de français qui voulait découvrir Tahiti et qui ... sont décus aussi! J'ai zappé le jardin de corail et je suis restée tranquille dans la pirogue. La première visite m'a un peu déçue car je pensais voir l'activité d'une ferme perlière alors que nous avons eu juste une explication sur la façon de créer une perle avec l'huitre perlière. Intéressant car je n'avais aucune connaissance à ce sujet mais sans plus.

La vanilleraie, instructif. Vous savez que la vanille est une orchidée?

 

A Huahine, île plus sauvage que toutes celle que j'ai visité. Et qu'est ce qu'il y a à faire sur l'île? Le tour! A dis donc quelle surprise! Alors après une journée de farniente à la plage, à profiter du soleil et à ramasser des coquillages, j eme prévois pou rle lendemain le tour de l'île à vélo.

A 9h30, c'est parti pour une journée sportive, ça va me faire du bien, j'ai du prendre facile 3 kilos depuis mon arrivée!

L'île semble vraiment déserte, il y a peu de maison, trè speu de voiture et lorsque je passe dans un "village", j ene rencontre pas beaucoup d'habitants. Je décide d'aller vers une plage que l'on m'a conseillé : magnifique payasage d'une plage de sable blanc, désertique, les vagues se fracassants sur le rivage, apparement il n'y a pas de barrière de corail à cet endroit. Je passe mon temps à ramasser queslques coquillage et je repars. Je vois un gros nuage noir sur les terres. dois m'inquiéter? "Pas du tout!" Me répond un polynésien : "tu vois là, le nuage y va êt' chassé, pfffiou,comme ça, par le vent! Pa'ce que le vent y vient de là! "(en me montrant la mer). Ok! C'est son île, il s'y connait, je suis rassurée et je continue ma route. J'atterris encore sur une autre plage, j'installe mes coquillages pour la photo anniversaire de Lynda et au moment où je me tourne je vois un EEEEnorme nuage noir direction l'océan. Je suis cernée! Et ça commence à tomber! Je prends ma photo, je ramasse mes coquillages, prends illico mon vélo et pédale comme une dingue sous la pluie pour arriver enfin sur le chemin goudronné. Je continue de pédaler vers la ville et quand j'arrive je suis trempée et j'ai mal au cul, saletée de selle!

C'était mon dernier jour dans les îles, je repars pour Tahiti le soir même.

 

A Moorea, je fais le tour de l'île avec l'amie qui m'héberge, elle est institutrice depuis plus de 20 ans à Tahiti, je n'aurais pas pu tomber mieux pour découvrir Moorea surtout qu'ils ont l'habitude de venir ... mais en bateau! Je prefère Moorea à Tahiti, je trouve cette île bien plus jolie et plus préservée. Il y a les mêmes activités que ce que propose toutes les autres îles donc pas de surprises, juste se donner du temps pour admirer ce paysage encore une fois.

 

Je prends mon avion pour la France le 7 juillet, je passe par Auckland, Sydney, Singapore, Londres, ouf! Et le 11 juillet au soir je suis enfin à Marseille! Pour partir le 13 juillet en Italie, mais ça c'est une autre histoire ...

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 14:34

Oui quand même, il y a quelques trucs sympas à Tahiti, même si je pense que, malheureusement, ma liste ne sera pas aussi longue que la première.

 

Les paysages : entre montagne et océan, on a le choix pour s'extasier! La végétation est dense, verdoyante et aux couleurs chatoyantes! Bougainvilliers, Lauriers Rose, Frangipaniers, Thiaré, Jasmin, ... Si les couleurs nous comble la vue, les senteurs nous chatouillent l'odorat! Et évidement tout prend des dimensions affolantes, rien à voir avec nos petites plantes de mémère! Je ne me suis pas lassée de ce paysage, voir des palmiers de différentes formes comme plantes d'ornement sur la seule voix rapide (qui fait le tour de l'île) qui s'apparente à une autoroute, ça m'a continuellement bluffé. Des arbres énormes qui pour certains peuvent être utilisés du tronc jusqu'aux fruits (comme le cocotier ou le Uru, l'arbre à pain) et qui bordent les routes et poussent comme du chiendent. Certains poussent dans les jardins, ce qui proccure au propriètaire une récolte à l'année. Imaginez chez vous des pamplemoussiers, des papayés, des ananassiers, des cocotiers, des avocatiers, ... dans votre jardin et il suffit de tendre la main pour vous régaler de tous ces fruits juteux et sucrés!

 

L'océan, ou plutôt, le lagon est rempli de poissons multicolores, ceux qu'habituellement je dois me contenter de voir dans les aquariums! Il y en a des gros, trop gros pour moi qui ne suis pas très à l'aise dans l'eau et qui guette à tout moment la venue d'une grosse bête à grosses dents!

La barrière de corail est sensée nous protéger mais les passes existent et dans ces endroits là, les fonds sous-marins profusent de poissons plus gros que moi : le paradis des plongeurs, l'enfer pour moi!

Les premiers jours j'ai fait du snorkelling, pas longtemps et pas bien loin mais quand même assez pour me mettre en confiance et me dire que je pourrais tenter la grande aventure de ...la plongée accompagnée! Mais une petite expérience m'a vite fait revenir à la rélaité. 

Lors d'une excursion à Bora Bora, le jardin de corail, j'ai été prise dans un banc de poissons : ils étaient tout prêt de moi, certains me frolaient et puis d'un coup, y'en a un qui m'a mordu!!!! Mon doigt!!!! Oh Bonne Mère! en quelques secondes, la flippe totale : morsure = sang = REQUIN!!!!! J'ai tracé tel Mickeal Phelps dans son bassin, vers le bateau, bu la tasse par ce fichu tuba qui est LA seule chose à me maintenir en vie sous l'eau et montée illico sur la grosse pirogue, style l'air de rien, style j'en ai un peu marre de l'eau je préfère prendre le soleil, style je suis blâââse des poissons.

Conclusion : Marion tu n' es pas faite pour patoger dans l'eau! 

 

Il n'y a pas de vilaines bestioles dans les îles, pas de serpents, pas d'araignées mortelles mais des araignées quand même (mais loin de moi), pas d'animaux sauvages à part les chiens errants et les gallinacés. Ah ça les coqs qui te chantent à n'importe quel heure du jour comme de la nuit, c'est un truc qu'on peut pas louper! Les Polynésiens ne les attrapent pas car 1) les coqs comme les poules, volent 2) ils ne sont pas bon pour la consommation car trop de muscles 3) ils bouffent les insectes et notamment le plus nuisibles de tous, le cent pied (sorte de mille pattes) dont la piqûre est extremement douloureuse. Il y a quelques espèces endémiques mais que je n'ai pas vraiment eu le plaisir de rencontrer.

 

J'ai apprécié les spécialités culinaires, le steack d'estragon, le poisson cru au lait de coco, le poé à la banane, mais aussi la confiture de goyave, le miel des îles marquises, les fuits, .... Il y a un concept que j'aime beaucoup et qui ressemble un peu au concept des cantines populaires de Bolivie, c'est les roulottes. J'explique : le soir, sur une place, une vingtaine de roulottes (style camion à pizza aménagé en grande cuisine et comptoir) s'installent et disposent les tables et les chaises pour les clients. Les roulottes ont leur spécialité : crêpes bretonnes, plats tahitiens, chinois, etc ... et les clients choisissent en fonction. Il n'y a pas de musique, l'endroit est calme et décontracté, l'alcool est interdit et l'on déguste son plat sous un ciel étoilé.

 

Il y a deux choses que j'ai aimé en Polynésie française : l'artisanat que j'ai déjà cité et les personnes que j'ai rencontrées.

L'artisanat, je l'ai vraiment découvert durant le grand marché artisanal de Tahiti. Pendant mon séjour, je n'ai pas vraiment eu de bons échos sur les Tahitiens et leur capacité au travail, j'en avais donc une appréciation peu flatteuse avant de découvrir ce qu'ils étaient capable de faire. Peinture, scuplture, bijoux, panier, chapeau, patchwork, .... Principalement réalisés à partir de ce que la Polynésie offre comme diversité de plantes, arbres, coloris, etc ... Certains colliers étaient carrément tissés à la main avec des fines fibres de cocotiers et enfilés de perles ou de coquillages. L'artisanat est coloré, fin et très actuel, je trouve cela dommage qu'il ne soit pas connu à sa juste valeur. Je trouve aussi dommage que les prix soient si élevés, pour moi, car finalement au vu du travail réalisé, c'est très correct.

 

En général les gens sont très sympathiques, souriants et le tutoiement est de rigueur même si l'on ne connaît pas la personne. J'ai apprécié l'ouverture d'esprit notamment concernant les rae rae (prononcez réré), les hommes homosexuels, habillés voir transformés en femme. Ils ne se cachent pas, ils vivent librement leur sexualité et leur choix de vie sans connaître le mépris, la moquerie ou le rejet de la population. Je ne sais pas si l'on peut parler de tradition mais ils ont toujours eu une place dans la société Polynésienne : dans une famille, il n'est pas rare qu'un des garçons devienne un rae rae.

J'ai surtout passé du temps avec des expat' qui m'ont fait découvir les îles et les coutumes de la Polynésie. Des personnes avec des vies riches d'expériences et de voyage et dont la générosité et l'accueil chaleureux me font douter qu'ils soient français!

 

Voilà mon expérience à Tahiti, à bientôt pour les îles!

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 20:59

Après une nuit à santiago du Chili dans un hotel 3 étoiles, un lit grand format, une baignoire perso (Oh mon dieu, un bain chaud après trois mois de douches sales et parfois froides, j'apprécie le luxe!) et un buffet de dingue, je m'envole le 12 juin pour Tahiti-Papeete (en faisant escale à Auckland) et atterris le 14 juin au soir, toute malade mais contente de retrouver des têtes connues et de découvrir cette île du bout du monde!

Pour la petite histoire, l'équipe de foot de Tahiti est à bord de l'avion et à l'arrivée, les footballeurs sont accueillis comme des rois : ils ont gagné un match important dans un tournoi en Océanie! Les touristes ont donc droit aux danses Tahitiennes accompagnées des musiciens, c'est sympa et les footballeurs se prennent au jeu et dansent aussi. Là je me dis que c'est pas avec les têtes d'empaffés qu'on a en France qu'on assisterait à ce spectacle!  J'ai droit aussi à des colliers de fleurs : la tradition en Polynésie est d'offrir des colliers de fleurs fraiches pour l'arrivée et des colliers de coquilages pour le départ, j'aime beaucoup cette tradition!

 

Tahiti et ses plages de sable blanc ... Cela n'a jamais était un phantasme pour moi, si je n'avais pas fait ce tour du monde et si je n'avais pas eu des amis de la famille pour m'accueillir, je ne m'y serais jamais pointée! Les îles ne me fascinent pas et les paysages de carte postale ne m'ont jamais attiré. Mais c'était l'occasion de connaître un peu ce coin du monde et de mettre du concret sur des idées reçues ...

 

Je ne ferais pas dans le détail car comme vous avez du vous rendre compte, je ne suis plus à Tahiti depuis longtemps, j'ai beaucoup de retard sur mon blog (désolée Maryline pour les petites graines que tu me demandes aujourd'hui mais je n'aurais de toute façon pas pu te les ramener car j'ai du faire une escale en Nouvelle Zélande et là-bas, ils ne rigolent pas avec tout ce qui pourrait porter atteinte à la faune ou la flore de leur île! Des voyageurs m'ont raconté qu'ils ont du laver leurs chaussures de marche parce qu'il y avait de la terre sous les semelles, d'autres c'était leur tente de camping).

 

Ce que j'ai retenu de Tahiti et Papeete : une grosse surprise! On oublie ces fameuses plages de sabe blanc avec les cocotiers qui tombent dans l'eau, on oublie les vahinés et leur corps de rêves à vous faire compléxer du maillot ainsi que les tahitiens version chabal bronzé au corps enduie de monoi, bref on oublie tous les clichés ou du moins tout ce que les agences touristiques nous vendent comme LA destination de rêve.

 

L'île de Tahiti se compose de la grande île et de la presqu'île. Il est difficile de faire tout le tour de l'île : une grande partie de la presqu'île est inaccessible en voiture, il faut avoir un bateau. On oublie donc et l'on se contente de la grande île : le trou du souffleur, les trois cascades, le jardin botanique, le musée de Tahiti et des îles, le Marae de Arahurahu, les grottes de Maraa, la pointe de vénus et sa plage de sable noir, etc .....

 

Pour se retrouver à Tahiti, on parle en Point Kilométrique : le point kilométrique (PK) zéro est Papeete et ensuite le nombre de kilkomètres traduit la distance qui sépare ce point au centre ville. C'est pour cela que je parle de PK 18 sur la photo de l'anniversaire de Toma (non je ne t'ai pas oublié! J'ai juste mis du temps pour poster la photo!) : la seule plage de sable blanc/beige de Tahiti se trouve à  18 kilomètre de Papeete.

Pas facile de se déplacer à Tahiti! Les bus ne sont pas nombreux, les horaires ... Quels horaires? Et ils ne desservent que la partie basse de l'île. Cela n'est donc pas facile pour moi, après 3 mois de débrouille, de dépendre des personnes qui m'hébergent pour bouger et parcourir l'île.

 

Voyager en Polynésie Française est tout de même un luxe, tout est cher, horriblement cher! Pour vous donner une petite idée : pour mon retour, je me suis achetée deux magazines, Marie-Claire et Cosmo. En France j'en aurais eu pour moins de 4€. A Tahiti j'en ai eu pour 2200 Francs Pacifique, en divisant  par 119, on obtient 18 €!!! Argh!!!

Les amis m'avaient prévenus des prix hallucinants mais je pensais qu'en achetant du local, je pouvais m'en sortir au niveau nourriture, textile, artisanat, etc .... Encore une idées reçues à mettre à la poubelle!

Tout étant très honéreux, la (très rare) production locale s'aligne sur l'ensemble des produits. Beaucoup de produits sont importés car les Tahitiens produisent très peu et l'agriculture n'est pas une activités professionnelle mise en valeur, au contraire, on travaille dans ce domaine quand on ne peut plus faire autre chose. Dans ce secteur, le manque d'instruction est problématique, outre le fait que la personne sache très peu lire ou écrire et que cela soit un frein dans sa vie, cela à un impact sur .... la santé des Tahitiens! Une étude a révélé que le taux des produits chimiques (entre engrais et pesticides) était 30 fois plus élévé que les normes en vigueur : c'est la conséquence d'un manque d'instruction d'une grande majorité d'agriculteurs ne sachant ni lire les étiquettes et par conséquent ni se servir des produits qu'ils utilisent. Depuis (je crois que cela date de deux ans) les autorités ont mené une campagne pour apprendre aux agriculteurs à lire et comprendre les instructions portées sur les emballages des produits chimiques (et surement bien d'autres choses, je ne connais pas tout les détails). En attendant, beaucoup (enfin, surtout des popas, c'est à dire les blancs expatriés) achètent les légumes importés de Nouvelle Zélande ou d'Amérique (qui parfois sont même moins chers que les produits Polynésiens, un comble!).

Il en est de même pour l'artisanat : les matières premières sont locales ou proviennent des îles de Polynésie mais entre le prix des matières premières et la main d'oeuvre, le produit fini n'est pas à la portée de toute les bourses. Les prix sont pourtant justifiés car le travail réalisé par les Polynésiens est superbe (c'est ce qui m'a le plus marqué durant mon séjour, l'artisanat est une merveille!) mais par contre cet artisanat ne pourra pas s'exporter car pour un même produit, les pays asiatiques auront des prix défiant toute concurrence .... Cela est bien dommage car ce savoir faire n'est pas connu, ne peut pas faire connaître la Polynésie à travers le monde et surtout ne permet pas à ce POM de sortir de la crise qu'il connait depuis 2004.

 

Il y a énormément de chômage, les attentats du 11 septembre en 2001 ont eu un impact sur le tourisme : les Américains étaient les principaux touristes de l'île (les Français aussi mais vu les prix, ils se font aussi plus rares). L'autre manne était la Perle de Tahiti qui aussi, n'a plus la côte! 

La Polynésie est en crise depuis 2004 et l'on voit apparaître depuis en peu plus d'un an, des clochards dans le centre ville de Papeete. Par ailleurs, beaucoup de magasins du centre ville ont fermé. Mais paradoxalement, les tahitiens ont des habitudes de vie qui ne favorisent pas non plus le développement du tourisme comme par exemple, la fermeture des magasins du centre ville le samedi après-midi (de même que la fermeture en semaine à la même heure où les autres arrêtent de travailler) ou le tourisme de rando sans sentiers balisés.

Le parti de gauche est composé d'indépendantistes (en grande minorité à Tahiti) qui ne développe aucun projet sur l'île afin de reposer leurs arguments sur des soi-disant faits tangibles : la France ne fait rien pour Tahiti, la preuve elle ne donne pas d'argent aux tahitiens. Dans la réalité, l'argent (de nos impôts) dort dans les caisses de l'Etat : les conditions étant que si le gouvernement Tahitien présente un projet viable, l'argent serait débloqué. En attendant c'est les Tahitiens qui trinquent!

Je pourrais avancer que les personnes qui s'en sortent le mieux sont les expatriés et la communauté chinoise qui détient une grande majorité des commerces des différentes îles. 

Il n'existe pas de RSA, CMU et autres allocations chômage en Polynésie Française, si une personne n'a pas de travail, elle n'a pas de revenu. La solidarité familiale existe mais commence à battre de l'aile, comment aider un ou plusieurs membres de sa famille quand on arrive à peine à subvenir à ses besoins?

Il existe une aide pour le logement : le gouvernement peut, sous conditions de faibles ressources et d'être propriétaire d'un terrain (!), attribuer des logements préfabriqués.

La précarité engendre certains comportements comme l'abus d'alcool voir de l'alcoolisme, fléau à Tahiti (d'autant plus que cela amène de la violence dans les rues mais aussi beaucoup au sein des familles).

 

On s'ennuie à Tahiti ... Si l'on est pas fan des sports nautiques : surf, plongée, snorkelling, bateau, ... ou autres activités sportives sur l'île. Parce qu'il n'y à rien de spécial à faire sur l'île, il y a peu de vie culturelle et la vie nocturne n'est pas vraiment développée (il y a quand même quelques boîtes de nuit mais sans grande réputation). Le fait que les tahitiens se couchent aussi très tôt ne doit pas non plus aider dans ce sens (la nuit apparaît vers 17h30-18h, mais ils se lèvent aussi très tôt). Ce manque d'activités pourrait aussi expliquer que la population connaît une forte augmentation de l'obésité. Cela s'explique aussi dans leur habitude alimentaire qui s'apparentent bien plus aux Etats Unis qu'à la France et le Roi fast food est bien implantée dans l'île. Parmi les Tahitiens, j'ai vu très peu de personnes qui prennaient soin de leur corps ou de leur apparence.  La petite fleur dans les cheveux est toujours une coutume pratiquée sur les îles, le tatouage aussi. Mais nous sommes loin des Tahitiens des cartes postales. C'est un peu comme les français qui viennent à Marseille avec les images de pagnol ou fernandel et qui trouvent une ville sale et des habitants peu engageants.

 

Voilà donc quelques exemples de l'envers du décor de Tahiti mais tout de même, il n'y a pas que ça! Allez zou, on me suit pour "Tahiti, les côtés sympas à découvrir"!

 

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  • Si l'on ne m'a jamais écrit ni chanté ni slamé c'est que finalement il n'y a rien à dire de spécial!
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